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La Dépression
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La Dépression
La dépression est l’un des troubles psychologiques les plus fréquents en France. Le taux de dépressifs y atteint 14,9%, touchant inégalement les deux sexes. Selon des études, 10 à 25% des femmes et 5 à 12% des hommes risquent de présenter une dépression majeure au cours de leur vie.
La dépression engendre une modification pénible de l’humeur et un ralentissement de l’activité intellectuelle et motrice. L’individu souffrant de ce trouble est triste et perd son tonus habituel. Depuis 1970, la prévalence de la dépression déclarée n’a de cesse de se multiplier. La conjoncture économique actuelle, est une des causes explicatives invoquées. Les jeunes de 20 à 29 ans sont de plus enclins à de tels malaises psychologiques.
Des symptômes récurrents
Malgré les nombreux articles, émissions TV ou documents concernant la dépression, elle reste encore méconnue. Deux types sont à distinguer : la dépression majeure et la dysthymie. Si la première consiste en un ou plusieurs épisodes dépressifs sévères, la seconde se caractérise par des symptômes chroniques, moins violents, persistants plusieurs années.
De nombreux signes pronostiques sont décelables. L’individu est dans un état amollissant et irascible. Son intérêt pour les choses de la vie diminue, il broie du noir, pleure et rumine des pensées obsessionnelles. Son alimentation et son sommeil sont perturbés. A cela s’ajoute une auto dévalorisation : le dépressif n’a plus d’estime de lui-même et ressent parfois un sentiment de culpabilité excessif. Dans son quotidien, sa concentration et son pouvoir décisionnel sont amoindris. Avec le temps, et en l’absence de traitement, les symptômes vont en s’aggravant. Les troubles du sommeil deviennent de plus en plus importants et contribuent à réduire les activités diurnes. Le dépressif se sent encore plus mal dans sa peau. Parfois la vie lui semble si difficile et les épreuves tellement insurmontables que des tentatives de suicides sont à redouter.
Des causes explicatives
La dépression résulte de la combinaison de plusieurs facteurs sociaux, héréditaires, biochimiques et environnementaux. La conjoncture actuelle, caractérisée par un taux de chômage élevé et une vie de plus en plus difficile est l'une des causes invoquées.
Des événements traumatisants, tels que la perte précoce d’un parent, une maladie grave, des conflits professionnels, familiaux ou autres, peuvent également contribuer à la solitude, à l’aliénation et ainsi être à l’origine d’une dépression. Certains individus ont également une prédisposition génétique. Ceux dont les parents proches souffrent ou ont souffert d’une dépression ont 15% de risque de développer une dépression alors que les personnes dont les parents ne sont pas dépressifs ont un risque de 2 à 3%. Des recherches ont démontré que la dépression pourrait être due à un déséquilibre de la chimie du cerveau, en particulier à une baisse de la fabrication de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine. Leurs déficiences provoquent une diminution de l’appétit, une perte du sommeil, de l’énergie et du plaisir. La dépression pourrait ainsi avoir une explication biochimique.
Les facteurs saisonniers sont aussi à prendre en compte. Le taux de dépression est plus élevé dans les mois hivernaux, période ou l’ensoleillement est le plus faible.
Le traitement est nécessaire
Il existe deux grandes formes de traitement : les médicaments et les psychothérapies.
Les antidépresseurs sont prescrits pour toutes les formes de dépression. Ils sont efficaces dans 75% des cas de dépression majeure. Cependant, ces médicaments comportent des effets secondaires non négligeables, surtout dans les quinze premiers jours de prise (nausées, grande fatigue, douleur abdominale, migraine…). Dès le seizième jour, des effets bénéfiques se font sentir et l’individu ressent le besoin d’exprimer son mal être.
En complément du traitement médicamenteux, il est vivement conseillé d’effectuer une psychothérapie qui a des vertus libératrices. Elle permet à l’individu de recoller sa personnalité et d’identifier l’origine de sa dépression. Sans ce recours, le patient risque une rechute dans les années à venir.
Pour éliminer les symptômes de leur déprime, certains patients ont recours aux thérapies comportementales et cognitives.
Des évolutions imprévisibles
Elle est très variable et fonction de la personnalité du dépressif. La voie de la guérison lui appartient. Chez certaines personnes, un épisode de dépression majeure peut être suivi par un retour complet à la normale. Sans traitement médical, la dépression dure habituellement 6 mois ou plus. La plupart des patients reviennent ensuite à leur état antérieur. Cependant pour 20 à 30% d'entre eux, les symptômes perdurent des mois voire des années. On parle de comportement psychotique. Environ 15% des dépressifs, ne parvenant pas à vaincre ce mal choisissent une terminaison extrême, le suicide.
Source:Santé de A à Z
Pour en savoir plus :
La dépression chez l’adulte : en savoir plus pour en sortir ; guide à télécharger à l'adresse suivante:
info-depression.fr
La dépression engendre une modification pénible de l’humeur et un ralentissement de l’activité intellectuelle et motrice. L’individu souffrant de ce trouble est triste et perd son tonus habituel. Depuis 1970, la prévalence de la dépression déclarée n’a de cesse de se multiplier. La conjoncture économique actuelle, est une des causes explicatives invoquées. Les jeunes de 20 à 29 ans sont de plus enclins à de tels malaises psychologiques.
Des symptômes récurrents
Malgré les nombreux articles, émissions TV ou documents concernant la dépression, elle reste encore méconnue. Deux types sont à distinguer : la dépression majeure et la dysthymie. Si la première consiste en un ou plusieurs épisodes dépressifs sévères, la seconde se caractérise par des symptômes chroniques, moins violents, persistants plusieurs années.
De nombreux signes pronostiques sont décelables. L’individu est dans un état amollissant et irascible. Son intérêt pour les choses de la vie diminue, il broie du noir, pleure et rumine des pensées obsessionnelles. Son alimentation et son sommeil sont perturbés. A cela s’ajoute une auto dévalorisation : le dépressif n’a plus d’estime de lui-même et ressent parfois un sentiment de culpabilité excessif. Dans son quotidien, sa concentration et son pouvoir décisionnel sont amoindris. Avec le temps, et en l’absence de traitement, les symptômes vont en s’aggravant. Les troubles du sommeil deviennent de plus en plus importants et contribuent à réduire les activités diurnes. Le dépressif se sent encore plus mal dans sa peau. Parfois la vie lui semble si difficile et les épreuves tellement insurmontables que des tentatives de suicides sont à redouter.
Des causes explicatives
La dépression résulte de la combinaison de plusieurs facteurs sociaux, héréditaires, biochimiques et environnementaux. La conjoncture actuelle, caractérisée par un taux de chômage élevé et une vie de plus en plus difficile est l'une des causes invoquées.
Des événements traumatisants, tels que la perte précoce d’un parent, une maladie grave, des conflits professionnels, familiaux ou autres, peuvent également contribuer à la solitude, à l’aliénation et ainsi être à l’origine d’une dépression. Certains individus ont également une prédisposition génétique. Ceux dont les parents proches souffrent ou ont souffert d’une dépression ont 15% de risque de développer une dépression alors que les personnes dont les parents ne sont pas dépressifs ont un risque de 2 à 3%. Des recherches ont démontré que la dépression pourrait être due à un déséquilibre de la chimie du cerveau, en particulier à une baisse de la fabrication de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine. Leurs déficiences provoquent une diminution de l’appétit, une perte du sommeil, de l’énergie et du plaisir. La dépression pourrait ainsi avoir une explication biochimique.
Les facteurs saisonniers sont aussi à prendre en compte. Le taux de dépression est plus élevé dans les mois hivernaux, période ou l’ensoleillement est le plus faible.
Le traitement est nécessaire
Il existe deux grandes formes de traitement : les médicaments et les psychothérapies.
Les antidépresseurs sont prescrits pour toutes les formes de dépression. Ils sont efficaces dans 75% des cas de dépression majeure. Cependant, ces médicaments comportent des effets secondaires non négligeables, surtout dans les quinze premiers jours de prise (nausées, grande fatigue, douleur abdominale, migraine…). Dès le seizième jour, des effets bénéfiques se font sentir et l’individu ressent le besoin d’exprimer son mal être.
En complément du traitement médicamenteux, il est vivement conseillé d’effectuer une psychothérapie qui a des vertus libératrices. Elle permet à l’individu de recoller sa personnalité et d’identifier l’origine de sa dépression. Sans ce recours, le patient risque une rechute dans les années à venir.
Pour éliminer les symptômes de leur déprime, certains patients ont recours aux thérapies comportementales et cognitives.
Des évolutions imprévisibles
Elle est très variable et fonction de la personnalité du dépressif. La voie de la guérison lui appartient. Chez certaines personnes, un épisode de dépression majeure peut être suivi par un retour complet à la normale. Sans traitement médical, la dépression dure habituellement 6 mois ou plus. La plupart des patients reviennent ensuite à leur état antérieur. Cependant pour 20 à 30% d'entre eux, les symptômes perdurent des mois voire des années. On parle de comportement psychotique. Environ 15% des dépressifs, ne parvenant pas à vaincre ce mal choisissent une terminaison extrême, le suicide.
Source:Santé de A à Z
Pour en savoir plus :
La dépression chez l’adulte : en savoir plus pour en sortir ; guide à télécharger à l'adresse suivante:
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