Eurosport : Grazie Mille !

**Calabrese** Dim 18 Nov - 1:28

Grazie mille !

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En s'imposant en Ecosse (1-2) grâce à un but à la dernière minute de Christian Panucci, l'Italie se qualifie pour l'Euro 2008. Elle offre surtout le second billet aux Bleus avant même leur match à Kiev, mercredi. Le match en Ukraine comptera donc pour du beurre.

Grazie mille ! Que dire d'autre sinon un grand merci à l'Italie pour avoir fait le boulot en Ecosse ? La France est à l'Euro avant l'heure et elle le doit à son bourreau en finale de la dernière Coupe du monde. Le football est ainsi fait : les rivaux d'hier étaient les alliés du jour. Pour mieux s'expliquer l'été prochain lors de la phase finale ? C'est une autre histoire et il est heureux, pour les deux camps, d'avoir un peu plus de six mois pour digresser sur cette éventualité.

L'Italie, qui aime bien chahuter Raymond Domenech, a donc donné tort au sélectionneur des Bleus. L'homme du 9 juillet avait en effet prédit que la qualification française se jouerait à Kiev. Mais on imagine que Domenech doit être le premier heureux de cet augure pour une fois manqué. "Raymond la science" voyait un nul mais l'Italie a décidemment bien choisi son jour pour sa première victoire en Ecosse. Hampden Park, lui, pleure encore cette occasion manquée. Dix ans que les Ecossais n'ont plus vu une phase finale ailleurs qu'à la télévision. Cet été encore, ce sera pizza, bière et télécommande.

Héros au Parc, maudit au Park

Un but à chaque extrémité du match, vous avez dit réalisme ? Andrei Chevtchenko, qui connaît la casa, avait dit fort justement : "L'Italie sait que gagner les matches que les autres ne gagneraient pas." Bien vu ! Dès la première minute, Luca Toni, sur une passe du très bon Di Natale, surprenait une défense britannique encore aux vestiaires. Stupeur à Hampden et sur le banc d'Alex McLeish. Toni, cauchemar des locaux après son doublé à l'aller. Les Transalpins avaient émis des doutes sur la capacité écossaise à résister à la pression. Bien vu là encore. D'ailleurs, dans la minute suivante, Camoranesi, bien servi par un Toni déchaîné, ratait le KO.

Totalement étouffés au milieu (quelle triplette Pirlo-Gattuso-Ambrosini !), les Ecossais s'en remettaient aux coups de pied arrêtés comme ce corner pour la tête de Weir sauvé sur sa ligne par Pirlo, juste avant la pause. À la reprise, l'Ecosse chargeait à son tour et à sa façon : physique, enthousiaste et désordonnée. À l'heure de jeu, la poussée portait ses fruits grâce à Ferguson (héroïque dans le jeu) sur un coup-franc mal bloqué par Buffon. Dix minutes, plus tard, McFadden ratait l'immanquable en ne cadrant pas dans le but vide sur un centre de Miller. Héros au Parc, maudit au (Hampden) Park. Le tournant du match et du groupe. Dans les arrêts de jeu, Pirlo déposait un coup-franc sur la tête victorieuse de Panucci. L'Italie est à l'Euro, la France aussi.

LA DECLA : Christian Panucci

"Ce soir je suis aussi heureux que mon fils qui a six ans. Des satisfactions, dans ma carrière, j'en ai eu beaucoup mais jamais comme ce soir. Croyez-moi, je suis vraiment heureux pour moi et pour Donadoni (ndlr: qui l'a rappelé en sélection alors qu'il n'avait plus joué depuis 2004). Cette qualification, c'est aussi pour lui. J'ai joué avec lui à l'AC Milan, il a toujours eu une mentalité de vainqueur."

Source : Eurosport

**Calabrese** Dim 18 Nov - 1:39

Voiçi ce que je dis sur le forum de Sportal.it après la composition du match mit par un des forumeur,je parlais de la victoire de Donadoni
içi

**Calabrese** Dim 18 Nov - 7:24

L'Italie et la France main dans la main à l'Euro

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Luca Toni tout sourire - AFP-PIZZOLI

Grâce au succès de l'Italie en Ecosse 2-1, l'équipe de France est assurée de disputer la phase finale de l'Euro-2008.

Mise sur orbite par Toni dès la 2e minute, la Squadra Azzurra prenait les devants dans un Hampden Park surchauffé. Comme d'habitude, l'Ecosse réagissait sur coup de pied arrêté. Sur l'un d'eux, Ferguson égalisait (64e). Panucci avait toutefois le dernier mot pour l'Italie (91e). Dommage que ces deux buts soient entâchés d'une faute d'arbitrage...

Un succès historique à Hampden Park

Une victoire et c’est l’Euro ! Pour l’Ecosse comme pour l’Italie, le contrat était simple. Hampden Park, noyé sous des trombes d’eau, ne s’y était pas trompé en résonnant comme aux plus belles heures du football écossais. Mais la douche froide était italienne. Sur une touche, Di Natale, laissé seul, donnait à Toni qui marquait aux 6 mètres. Le chronomètre n’affichait qu’une minute et dix secondes ! Une minute plus tard, bis repetita sauf que Camoranesi tirait de très peu au dessus. Cette entame idéale permettait à la Squadra Azzurra de se placer dans sa position favorite : on bloque et on contre. Ce n’était pas loin de marcher sur un mauvais renvoi de McManus, l’attaquant du Bayern Luca Toni obligeant Gordon à un arrêt décisif (13e). L’Ecosse réagissait sur son point fort, les coups de pied arrêtés. Sous la pression, les Champions du monde se montraient solides même si Hutton frôlait le poteau gauche de Buffon sur une belle tête décroisée (18e).

Dans le jeu aussi, l’Ecosse pouvait se montrer dangereuse à l’image de ce beau mouvement en triangle initié par Fletcher et McCulloch. La conclusion de McFadden était toutefois trop tendre pour surprendre un Buffon aux aguets (30e). Les gardiens était d’ailleurs à l’honneur car de l’autre côté du terrain, Gordon sauvait la Tartan Army du désastre en repoussant un missile d’Ambrosini. La chance était avec lui puisque Di Natale, sur la trajectoire du ballon repoussé, était signalé hors-jeu à tort. L’arbitre refusait alors injustement le 2e but des Italiens (32e). Ce « miracle » manquait de peu d’être exploiter sur le dernier corner de la mi-temps mais la tête du vétéran Weir était sauvée sur la ligne par Pirlo (45e).

Bien décidée à se mettre à l’abri, l’Italie repartait avec le pied sur l’accélérateur sans que Camoranesi, ni Pirlo ne trouvent l’ouverture. Du coup, à chaque vague écossaise, les Tifosi tremblaient. Ils avaient raison d’avoir peur car, sur un coup franc repoussé par Buffon, Ferguson marquait en taclant (1-1, 64e). Le seul hic, c’est que l’Ecossais était hors-jeu. De 2-0 pour l’Italie, on se retrouvait à 1-1. Mal inspiré à Glasgow, le trio arbitral espagnol jouait un vilain tour aux transalpins ...et aux Français.

Mais, pour les Ecossais, ce nul ne suffisait pas, l’Italie jouant les Féroé mercredi. Coach McLeish lançait alors Miller en attaque aux côtés de McFadden. Héros du Parc des Princes, ce dernier ratait de peu le but du KO et une statue à son effigie dans le centre de Glasgow (81e). Panucci retenait lui trop sa tête à la réception de coup franc de Pirlo. Le but était pourtant si près (89e). Il l’était pour de bon une minute plus tard suite à un coup franc ...imaginaire. Cette fois, Panucci ne manquait pas son coup de tête et envoyait Italiens et Français à l’Euro-2008. Ces deux-là ne sont pas prêts de se quitter...

Donadoni : "C'est incroyable"

Roberto Donadoni (sélectionneur de l'Italie):

"On savait que cela allait être une rencontre très physique compte tenu des conditions atmosphériques. Mais les garçons, avec leur caractère et leur volonté, dire qu'ils ont été merveilleux, c'est peu. Ils ont tant travaillé, c'est tout leur mérite. Se qualifier pour l'Euro, c'est incroyable. Et c'est une note positive après tout ce qui s'est passé la semaine passée. Tout les joueurs et le public ont été exemplaires."

Fabio Cannavaro (capitaine de l'Italie ):

"C'est une victoire du coeur. Jouer dans ce stade, avec cette atmosphère de chaudron, c'était difficile. Nous avons vraiment bien joué et réussi à gagner. Nous avons encore montré que nous étions une équipe solide et compact, et quand nous avons besoin de la victoire, nous faisons notre possible pour montrer que nous sommes champions du monde. En Italie se pratique un football de haut niveau. Nous avons gagné la Ligue des Champions, la Coupe du monde, mais malheureusement, en ce moment, on se fait surtout remarquer pour autre chose (ndlr: allusion à la mort d'un supporteur, tué par un policier, qui a conduit à des violences dans les stades la semaine passée)".

Alex McLeish (entraîneur de l'Ecosse):

"Nous ne méritions pas de perdre ce match. Nous avons marché sur les Italiens en seconde période. En fin de match, ils étaient morts, même s'ils restaient dangereux sur les coups de pied arrêtés, comme l'a montré leur deuxième but. (Ndlr: la décision de siffler le coup franc sur ce but) était une décision incroyable. Comment le juge de touche peut-il donner ça? Hutton a le contrôle du ballon et le gars le déséquilibre. Comment cela peut-il donner un coup franc pour l'Italie ? C'était une décision effroyable. Je préfère ne pas trop en dire parce que j'aurais des problèmes. Mais à chaque fois que c'était du 50/50, la décision est allée dans leur sens. Je savais que ce serait le cas. Je suis fier de ces joueurs. Le but qu'on prend au début nous ressemble tellement peu. On a perdu notre concentration et cela leur a donné un allant formidable. Quand on a vu la passe de Kenny Miller à Faddy (McFadden), j'ai vu ma vie défiler. Je pensais que c'était un but, mais cela ne nous a pas souri."

James McFadden (attaquant de l'Ecosse): "Après tout ce travail, nous avons été complètement volés par l'arbitre. C'était choquant. Après notre match contre l'Ukraine, les gens ne voulaient pas qu'on se qualifie. Ils ont eu ce qu'ils voulaient."

Source : France2

**Enea** Dim 18 Nov - 14:05

La grande Italie s’est qualifiée avec brio hier soir en battant la solide et valeureuse Ecosse qui méritait ô combien sa qualification à l’Euro 2008 et ce, au détriment de la France qui comme à l’accoutumée se qualifie avec « bonheur » en se laissant tirer par une équipe qu’elle jalouse depuis maintenant déjà. La France peut remercier l’Italie pour le cadeau involontaire qu’elle lui offre car vu la piètre prestation de celle-ci face à l’équipe du Maroc, on est en droit de se demander s’ils se seraient qualifiés d’eux-mêmes mercredi prochain face à l’Ucraine qui, quoique battue, pourrait se permettre le luxe d’expédier Tonton Raymond et ses charlots sur orbite. Notre entraîneur physicien-cartomancien-nain de jardin (à cornes) avait prédit que l’Italie ferait match nul avec l’Ecosse. Hier soir il exprimait son soulagement mais qu’il n’avait pas besoin des Italiens pour se qualifier. Ces propos démontrent et confirment l’état d’esprit de ce petit entraîneur de banlieues qui se cache derrière son équipe de mercenaires et qui crache son venin à tous bout de champ sur l’Italie qui est quadruple championne du monde et qui a battu à deux reprises la valeureuse Ecosse qui à son tour a foutu une branlée historique à la France et ce, à deux reprises. Ne pavoisez pas trop Monsieur Domenech car vous n’êtes pas encore champion d’Europe et au vu de votre palmares il est plus que probable que vous ne gagnerez jamais rien dans votre pitoyable et misérable carrière.