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Gattuso : "Bien plus difficile qu’une Coupe du Monde"

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FIGC Gattuso : "Bien plus difficile qu’une Coupe du Monde"

Message  Calabrese Mar 3 Juin - 22:37

Gattuso : "Bien plus difficile qu’une Coupe du Monde" Cover_2_imago_50859_full-prt


Ce mois-ci, découvrez l'interview de l'Italien Gennaro Gattuso dans FIFA Magazine. FIFA.com vous propose désormais tous les mois de lire en exclusivité le principal entretien publié dans le magazine officiel de la FIFA. N'hésitez plus et abonnez-vous directement depuis FIFA.com (lien dans la colonne de droite). Vous recevrez ainsi tous les mois votre numéro de FIFA Magazine à domicile !

Du 7 au 29 juin prochain, l'Autriche et la Suisse accueilleront l'EURO 2008. Les champions du monde italiens seront les grands favoris pour le titre. Gennaro Gattuso, infatigable milieu de terrain de la Squadra Azzurra et de l'AC Milan, nous livre ses impressions sur l'EURO 2008, l'Italie, l'Écosse, Milan, Paolo Maldini, David Beckham et Michael Ballack.

L'Italie est-elle le grand favori pour le titre européen ?

Bien sûr ! Nous sommes tout de même champions du monde et nous nous sommes facilement qualifiés pour l'EURO en devançant la France, l'Écosse et l'Ukraine. Maintenant nous nous trouvons dans un groupe difficile avec la France, les Pays-Bas et la Roumanie. La France et les Pays-Bas sont eux aussi des prétendants au titre, tout comme l'Allemagne, souvent présente dans les grands rendez-vous, l'Espagne, le Portugal et bien sûr la Grèce, tenante du titre.

Qu'est-ce qui a changé dans l'équipe d'Italie depuis la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 ?

Roberto Donadoni a pris la difficile succession de Marcello Lippi. Néanmoins, il est parvenu à apporter plus de flexibilité tactique et à intégrer d'excellents joueurs comme Ambrosini, Aquilani et Di Natale. Aujourd'hui, notre tactique peut varier à loisirs et c'est un plus considérable. Nous avons toujours soif de victoire. Si nous arrivons en Autriche et en Suisse reposés et en grande forme, nous pouvons aller très loin grâce à nos qualités techniques et notre expérience. Pourtant, un championnat d'Europe est bien plus difficile qu'une Coupe du Monde. L'EURO a souvent réservé bien des difficultés à l'Italie, ce n'est pas anodin.

Pourquoi, selon vous ?

À l'EURO, il n'y a pas d'adversaire faible. Toutes les équipes jouent un football de haut niveau. Ainsi, chaque match a des allures de finale. Les équipes se connaissent bien et ont souvent un jeu similaire. Il y a aussi moins de repos entre les matches. C'est une compétition courte, mais intense. Il est donc primordial que l'ossature de l'équipe soit de qualité et sache gérer la pression. Pour remporter le titre, il faut aligner sept grandes performances en vingt-trois jours. Dès la phase de poules, il faut jouer des matches couperets, on a pu le voir au Portugal en 2004.

L'Italie a vécu une expérience amère à l'EURO 2004…

En effet, car malgré une victoire et deux nuls, nous avions été éliminés en phase de poules. Nous avions raté les quarts de finales, tout comme l'Allemagne et l'Espagne dont les joueurs étaient épuisés après une saison intense pleine de matches nationaux et internationaux, l'Angleterre et la France étant elles aussi éliminées prématurément, en quarts. Pour cette raison, chacune des seize équipes engagées peut remporter l'EURO 2008.

Selon vous, quel joueur donnera le ton de cet EURO ?

Dans notre équipe, je verrais bien Gianluigi Buffon, Andrea Pirlo et Luca Toni. Je pense aussi que le Portugais Cristiano Ronaldo réalisera un grand tournoi, tout comme l'Espagnol Fernando Torres et le Suédois Zlatan Ibrahimovic, car ils sont forts techniquement en plus d'être athlétiques. À l'EURO, il faut également avoir de l'expérience. Des joueurs de classe mondiale comme Thierry Henry ou l'Allemand Michael Ballack peuvent mener leur équipe à la victoire uniquement grâce à leur personnalité.

Mener votre équipe est une chose que vous savez faire…

Je ne suis pas une star, si c'est ce que vous sous-entendez. Je suis un joueur d'équipe qui donne tout pour le collectif. Je n'ai ni la finesse technique, ni la vision du jeu d'un Pirlo. Mais je peux contribuer au succès de l'équipe en récupérant des ballons, en me battant, en courant et en soutenant mes coéquipiers. Je suis un détonateur et un exemple pour toute l'équipe.

Avez-vous un modèle ?

Salvadore Bagni, qui a joué au SSC Naples avec le grand Diego Maradona. Plus tard Bagni est parti jouer à l'Inter de Milan, et mon père Franco, sup-porter de l'AC Milan, m'avait interdit d'avoir son poster dans ma chambre. Aujourd'hui, toute mon admiration va vers mon coéquipier Paolo Maldini. Il a joué plus de mille matches professionnels dans sa carrière, tous au plus haut niveau. Au niveau du professionnalisme et de l'amour du football, il est l'exemple absolu. À 40 ans, Maldini s'entraîne encore comme au début de sa carrière.

Silvio Berlusconi, le propriétaire de l'AC Milan, voit en vous le successeur idéal de Maldini en tant que capitaine de l'équipe…

J'espère vraiment que Paolo va poursuivre sa fantastique carrière. Si un jour on me propose le brassard, on verra. Milan a toujours été le club de mon cœur. Prendre la succession de Baresi et de Maldini serait pour moi un grand honneur.

Malgré votre amour pour le club, vous vouliez le quitter il y a trois ans…

C'était après l'incroyable défaite contre Liverpool en finale de la Ligue des Champions de l'UEFA à Istanbul. On menait 3:0 et on a fini par perdre aux tirs au but ! J'ai eu honte, et longtemps je me suis senti comme paralysé. Heureusement, l'entraîneur et mes coéquipiers sont parvenus à me remotiver. Finalement, on a retrouvé cette mentalité de gagnant qui nous est propre et on a pris notre revanche l'année dernière à Athènes.

Désormais, l'AC Milan semble en fin de cycle, l'équipe est très âgée…

Une équipe qui remporte la Ligue des Champions et la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA ne meurt pas comme ça. Ce dont on a besoin, c'est d'un ou plusieurs autres jeunes joueurs. Après, on sera à nouveau compétitifs sur le plan national et continental. En ce qui me concerne, je ne me fixe pas de limite. J'espère continuer à jouer encore longtemps. Mes préoccupations actuelles sont la qualification pour la Ligue des Champions et faire un bon résultat à l'EURO 2008.

Il y a quelques années, vous êtes allé jouer en Écosse, ce qui vous a considérablement aidé du point de vue personnel et professionnel…

J'avais 18 ans, et je ne remercierai jamais assez mon père de m'avoir encouragé à quitter Pérouse pour les Glasgow Rangers. Il m'a dit que c'était insensé de refuser 250 000 euros par an alors que lui devait se débrouiller avec 500 euros par mois. J'ai surmonté ma crainte et j'ai trouvé en Paul Gascoigne et Walter Smith deux formidables instructeurs. Ils m'ont appris à combiner agressivité et loyauté. Je me souviens de mon premier derby de Glasgow, le "Old Firm" comme on l'appelle là-bas. Moi, le catholique jouant dans une équipe protestante contre les fervents catholiques du Celtic Glasgow. Dès la première minute, je reçois un carton jaune, et dix minutes plus tard, je me fais expulser après une autre faute. J'ai encore la chair de poule en repensant aux cris d'Ibrox Park : "Rainooo ! Rainooo !" Après, mes coéquipiers et les supporters me surnommèrent "Braveheart". Au début ils s'étaient moqués de moi parce que je n'avais pas reconnu la femme sur l'affiche dans les vestiaires : c'était la reine Elizabeth.

Vous avez été le premier jeune Italien à partir à l'étranger. Aujourd'hui c'est monnaie courante…

Que cela plaise ou non, c'est la loi du marché. Si on veut garder une identité nationale dans le football, on doit établir certaines limites. Il faut peut-être renforcer la position du club formateur. Si les clubs étaient en mesure d'offrir un premier contrat professionnel à leurs joueurs prometteurs avant tous les autres, les clubs les moins riches auraient tout intérêt à intensifier leur formation. Sans cette garantie, la pression du résultat devient trop importante. Aucun club ne peut se permettre de prendre le temps de former ses talents.

Grâce à votre immense popularité, les publicitaires italiens s'arrachent votre image.

J'adore tourner des publicités. Je m'efforce simplement de rester le plus naturel possible. Des sociétés comme Vodafone, Gillette ou Cola-Cola améliorent mon image et celle du footballeur en général. Quelques spots ont même été tournés dans mon village natal de Corigliano dans la province de Cosenza. Cela me donne l'occasion de partager ma réussite avec les habitants de mon village.

Vous êtes solidement attaché à votre village natal.

Je suis fier d'être un "Terrone". En Italie, ce terme peu flatteur désigne un habitant du sud. Je crois aux valeurs de ma région, qui sont la famille, l'amitié, la générosité et l'altruisme. À Corigliano, par l'intermédiaire d'une association caritative qui porte mon nom, j'ai financé la construction de terrains de football et d'installations destinées aux enfants défavorisés. J'ai aussi ouvert une usine de poisson qui donne du travail à beaucoup de jeunes. Le taux de chômage en Calabre est élevé. En investissant dans ma région, cela me permet de lui rendre une partie de ce qu'elle m'a donné.

Après la Coupe du Monde de la FIFA 2006, un sondage a révélé que les femmes anglaises vous attribuaient plus de "sex appeal" qu'à David Beckham.

C'est probablement dû à mon côté naturel et spontané. Ma femme Monica en rigole d'ailleurs, tout comme elle rigole de mes photos en sous-vêtements dans les journaux ou à la télévision. Au début, elle n'était pourtant pas si détendue à ce propos. Je ne me vois pas comme le pendant de Beckham. Je veux juste être moi-même. D'ailleurs, je ne me suis encore jamais étalé de crème sur le visage.

Votre surnom est Ringhio, ce qui signifie grognard. Vous êtes considéré comme un joueur qui s'acharne sur l'adversaire.

Je n'aime pas ce surnom, mais tout le monde m'appelle comme ça, même mes amis. Je m'y suis finalement résigné, car c'est tout de même un compliment. Dans la vie je ne suis pas si agressif, je suis très calme et très famille. Ma femme et mes enfants Gabriela et Francesco sont ma vraie passion, ainsi que mon chien Sam, un Golden Retriever qui vient faire du jogging avec moi pour éliminer tout le chocolat que j'engloutis.

Pendant que les autres joueurs s'embrassent, vous fêtez vos buts et vos victoires en venant gifler Marcello Lippi et Carlo Ancelotti...

Je m'entends incroyablement bien avec ces deux entraîneurs. On s'estime beaucoup. Je ne sais pas pourquoi ça se passe si bien, c'est instinctif. Mon exultation est devenue un porte-bonheur. Qui sait, peut-être qu'à l'EURO, je vais commencer à gifler Roberto Donadoni.


Source : FIFA
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